Pour l'avant dernière séance nous avons fait des maquettes.
Le principe est simple, on peut faire une forme de volcan grossière avec des boules de journal que l'on scotche à une plaque de carton. On recouvre ensuite de bandes plâtrées que l'on peut trouver en pharmacie, puis avec des bombes de peintures noires et blanches on peut obtenir un bel effet de roche.
Tous ensemble nous avons décoré ces volcans avec de l'herbe à maquette, des buissons à maquette, et la de la peinture bleue pour ceux qui voulaient placer leur volcan près de la mer.
Avec le deuxième groupe nous avons vu une notion physique importante: la densité.
On avait vu que le magma remonte de la chambre magmatique jusqu'au cratère avec la pression créé par le gaz qui s'accumule dans la chambre. C'est en quelques sortes les bulles de gaz qui font remonter le magma.
Mais une fois la chambre magmatique vidée ou en partie vidée, comment fait le magma pour remonter du manteau (cf. séance 6) jusqu'à la chambre magmatique?
C'est la densité qui le fait remonter. A ces profondeurs le magma est en effet moins dense que les roches qui l'entourent donc il remonte. C'est ainsi qu'il alimente la chambre magmatique.
Nous avons fait des manipulations pour essayer de comprendre par nous même ce qu'était la densité. Nous avons essayé de répondre à cette question: pourquoi un objet flotte ou coule?
La première réponse qui nous vient à l'esprit est: "parce qu'il est plus lourd"
Bien sûr ce n'est pas le cas:
il n'y a qu'à considérer le poids d'un bateau
ou encore:
un bout de plomb très petit et très léger va couler alors qu'un énorme morceau de bois très lourd flottera.
En observant plusieurs objets (fait d'une même matière) flotter ou couler nous avons compris que pour comparer ces objets il fallait qu'il soit de la même taille.
Le plomb coule parce qu'il est plus dense que l'eau, le bois flotte car il est moins dense.
Pour savoir entre deux matériaux lequel est le plus dense il faut comparer deux objets (faits de ces matériaux) de même taille.
Par exemple si on compare un cube de plomb avec un cube de bois de même taille, on verra que le cube de plomb est beaucoup plus lourd. Le plomb est plus dense que le bois. On peut le voir ainsi: dans un même volume il y a beaucoup plus de poids.
Pour savoir si un matériaux est plus ou moins dense que l'eau il faudrait donc comparer un cube d'eau de même volume qu'un cube de ce matériaux.
Ainsi - si on a un cube d'eau et un cube de plomb de même taille: c'est le cube de plomb le plus lourd.
- si on a un cube d'eau et un cube de pois de même taille: c'est le cube d'eau qui est le plus lourd.
samedi 22 janvier 2011
Séance 8
Aujourd'hui nous avons continué à faire quelques expériences sur les ondes pour être bien sûr que tout le monde ait compris. Nous avons poussé la réflexion un peu plus loin, cette fois ci nous avons essayé de comprendre la forme du signal qui s'affichait à l'écran.
Voici les explications de Jules qui après plusieurs tentative a trouvé la bonne explication et nous la donne:
Ensuite nous avons parlé un moment la tectonique des plaques. Nous avions déjà vu auparavant que la croûte terrestre était constituée de plaques. Aujourd'hui nous avons vu que ces plaques bougent. Elles se forment au milieu des océans et disparaissent quand une plaque passe sous une autre. Nous avons passé un bon moment a essayé de comprendre ce phénomène en commentant plusieurs vidéos comme celle-ci :
Avec cette idée que les plaques bougent nous avons ensuite fait une modélisation de la création d'un archipel (une suite d'îles).
La séance d'avant nous avions vu un point particulier des volcans
explosifs, aujourd'hui c'est la formation des volcans effusifs et des archipels que nous avons abordé.Sachant que les plaques bougent voici comment se forme un archipel volcanique comme celui d'Hawaï.
Comme la plaque océanique bouge et que la source de lave reste au même emplacement, si la plaque océanique a bougé entre deux grandes périodes d'activités on a deux volcans à deux emplacements différents.
Cela est caractéristique des volcans effusifs qui, comme on l'avait vu, sont situés au milieu d'une plaque.
Pour mieux comprendre la formation des archipels nous avons observé sur une photo l'archipel d'Hawaï et nous avons essayé de le reproduire avec notre propre matériel.
Cette animation montre la manipulation. En bougeant la plaque au dessus d'une seringue qui reste fixe nous reproduisons une archipel. La seringue représente le point chaud qui reste au même endroit, et le dentifrice qu'elle contient représente la lave.
Et voici un de nos archipels:
Séance 7
Les éruptions des volcans explosifs:
Nous avons d'abord parlé des volcans explosifs et de leurs éruptions. On remarque que ces volcans, appelés aussi "volcans gris", peuvent exploser en projetant de grandes quantités de cendres et de débris volcaniques.
Mais ces éruptions peuvent avoir deux formes un peu différentes.
Parfois ces cendres dévalent les pentes du volcans: on appelle cela une nuée ardente ou un flux pyroclastique.
En revanche lorsque ces cendres remontent en colonne de fumée on appelle cela un panache de fumée.
Les deux cas de figures peuvent être observé lors de la même éruption.
Nous avons fait une petite expérience pour comprendre pourquoi parfois on avait une nuée ardente et parfois un panache de fumée.
Le matériel: un bac à remplir d'eau, un tuyau souple, un entonnoir, du talc et de la semoule.
Cette animation explique l'expérience:
cas 2 type nuée ardente.
Nous avons deux cas de figures comme pour les volcans explosifs. La poudre (talc ou semoule) monte dans l'eau du bac, ou bien sort du tuyau en s'écroulant rapidement.
Nous avons fait ensemble plusieurs manipulations pour déterminer quels étaient les paramètres qui donnaient le cas 1 et quels étaient ceux qui donnaient le cas 2.
On a remarqué deux choses:
- si on lève le tuyau moins haut (si H est plus petit sur l'animation) la poudre s'élève moins dans le bac d'eau.
Ce paramètre est la vitesse. Plus on lève le tuyau plus la poudre utilisée prend de la vitesse.
-si on utilise une poudre différente on a un comportement différent. La poudre monte très facilement lorsque celle ci est du talc. Lorsque c'est de la semoule, on observe que celle ci ne monte pas très haut et s'effondre très vite.
Ce paramètre c'est la densité de la poudre.
La mesure des ondes sismiques:
Aujourd'hui nous avons continué un thème abordé dans la séance précédente. Nous avons repris la notion d'onde en revoyant le principe de propagation avec les ressorts marchant.
Nous avons ensuite étudié la propagation d'une onde dans un solide (comme les ondes sismiques dans le sol) en installant un capteur de vibration sur une table.
(c'est un capteur piézoélectrique qui est branché sur la prise de jack de l'ordinateur, les vibrations sont alors traitées comme pourrait l'être un son, on peut alors les afficher sur un logiciel d'audio: audacity.)
Nous avons fait plusieurs essais en frappant sur la table en différents endroits:
- sans capteur on sent déjà en posant ses mains que la vibration se transmet à toute la table.
- avec le capteur on peut observer l'allure de la vibration quand elle passe sous le capteur. Le signal qu'on observe ressemble à ce que peuvent observer les scientifiques avec des sismomètres.
- avec le signal de la vibration affiché à l'écran on peut également observer que le signal arrive très peu de temps après avoir frappé sur la table: on voit bien qu'il s'agit là d'une onde qui se propage.
On a marqué grâce à un curseur (1) l'instant où un volontaire tape sur la table. En (2) on observe le signal qui met un certain temps avant d'arriver au capteur.
Ces ondes qui se propagent dans la table sont de même nature que les ondes qui circulent dans la Terre.
Nous allons maintenant revenir à la question que nous nous étions posée lors de la séance 6:
Il est impossible de creuser à plus de 20 km de profondeur, et le centre de la Terre se situe à environ 6400 km de profondeur. Qu'est ce qui a donc permis de comprendre comment était fait l'intérieur de la Terre?
On a commencé à répondre à cette question pendant la séance d'avant : ce sont les ondes qui proviennent des grands séismes qui permettent aux chercheurs de faire des déductions sur la structure de la Terre.
Pour comprendre cela nous avions commencé à voir un exemple simple avec des dessins.
Il y a certaines ondes sismiques qui se ne se propagent pas dans les liquides ( donc si elles rencontrent un liquide elles ne le traversent pas). Hors lors de grand séismes des ondes qui étaient censées se propager d'un bout à l'autre de la Terre n'ont pas été enregistrées en certains points du globe. Les scientifiques ont en déduit que ces ondes avaient du être arrêtées par du liquide : on ainsi découvert que le noyau était liquide.
Les dessins de Rayane et Kaci qui montrent des ondes qui se propagent dans la Terre mais qui sont arrêtés en certains endroits pas le noyau liquide.
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